Les supers pouvoirs du duo femme chat 

Le duo femme chat : la mauvaise perception

Un soir, lors d’un repas à la bonne franquette chez des amis de longue date. Un des convives que je connais depuis peu, me glisse en remplissant mon verre :

Avec tous ces chats chez toi, comment comptes-tu trouver quelqu’un ? 

J’ai laissé mon verre se remplir d’un très aromatique Côtes de Gascogne, l'Éclat du domaine de Joÿ.

Avec un petit sourire suspendu aux lèvres comme mon verre.

En silence.

La remarque d'Adam (appelons-le ainsi, l'homme originel) partait peut-être d’un bon sentiment. Inutile de ruer dans les brancards.

D’ailleurs le reste de la tablée m’a regardé avec un air entendu : "mais oui, comment vas-tu faire ?"

Dans l’imaginaire collectif masculin, rencontrer une femme qui vit avec un chat est assez rédhibitoire.

 Parce qu'on lui attribue plein de défauts à cette pauvre dame ; ou que l'on craint de passer après le chat dans ses attentions quotidiennes.

C'est ce que m'a confié un ancien collègue : "si ma femme me prodiguait autant d'attentions et de caresses qu'à son chat, je ronronnerais de plaisir toute la journée." (À bonne entendeuse, salut !)

Alors, imaginez 10 chats chez moi !

Mission impossible pour les prétendants.

Que pouvais-je répondre à la curiosité d'Adam ?

D’ailleurs, faut-il encore répondre à ce genre de questions ?

L’espace d’une minute, Adam, cadre sup', parfait spécimen hétéro bobo, qui roule en Porsche Cayenne et collectionne les montres anciennes, m’est apparu en un bouffon moyenâgeux.

Dans son geste de sommelier, c’est tout un midas * de préjugés qu’il a versé dans mon petit verre.

*NB œnologique : un midas est la plus grosse bouteille de vin, contenance 30 litres. Soit 40 bouteilles réunies en une ; poids d’environ 45 kgs, rare, cher, et très lourd !

Toutes les cases sont cochées :

• la célibataire, 
• la quinqua (ou dame âgée, enfin qui commence à vieillir, sur le déclin - ménopause en vue sans doute)
•  dont les seuls buts et besoins sont de vivre aux côtés d’un homme. 
• et qui finit par être atteinte du syndrôme de Noé (j'en parle plus loin) en recueillant plus de chats qu'il n'en faut !

Peut-être qu’au temps des fabliaux et des châteaux forts, ce convive aurait fait partie des personnes pieuses qui m’auraient menée moi et mes chats au bûcher pour exorciser le mal de nos esprits et de nos corps hantés. Brrr ! 

Depuis des siècles, la femme et le chat traversent des périodes compliquées quant à leur réputation ou à la légitimité de leur place dans le monde en général, auprès des hommes en particulier.

Les préjugés sur les femmes qui vivent avec des chats ont la dent dure.

Encore aujourd’hui, il y a plein d'Adam et d'Eve qui condamnent sans autre forme de procès, les "crazy cat ladies", les “dames à chat.”

Même si la place du chat dans les maisons/appartements est de plus en plus fréquente (un chat dans près d’un tiers des foyers en France), l'influence de la femme dans la société est davantage remarquée et valorisée.

On vient de loin !

La route est encore longue avant que le chat puisse naturellement s'épanouir dans les habitations conçues par et pour les humains, et que la parité Homme / Femme figure intuitivement à tous les étages de la société, dite civilisée.

Reconnaître la Femme et le chat

Comment ?

Par la reconnaissance de leur nature même.

• Respecter le chat dans sa vraie nature et lui reconnaître le droit à satisfaire ses besoins en cohabitant avec les humains.
• Révéler la véritable nature féminine et l’assumer pleinement.

Femme et chat : duo malmené

Le duo femme et chat fut tour à tour vénéré, maudit puis moqué.

Déesse aux yeux de chat

L’association femme et chat ne date pas d’hier : depuis l’Antiquité la figure féminine prend la tête d’un chat et ses attributs de protection et de fertilité.

Les femmes égyptiennes essayaient d’ailleurs de ressembler physiquement à des chattes. Elles se faisaient des scarifications sur les joues pour imiter nos moustaches, des incisions sur les bras dans lesquelles elles versaient quelques gouttes de sang de chat dans l’espoir de capter notre beauté et notre intelligence.

Bernard Werber dans “Encyclopédie du savoir relatif et absolu des chats” Editions Albin Michel-2019

Chasse aux sorcières

Plus tard, au Moyen Âge, la perception change en défaveur des femmes et des chats.

Les unes sont considérées comme des sorcières quand elles vieillissent.

Les autres restent célibataires ou deviennent veuves.

Dans tous les cas, elles ne procréent pas.  

Certes, les femmes sont libres, sans mari, sans enfant, mais sous contrainte sociales car soupçonnées - sans preuve - de mœurs dépravées.

Le symbole de l’inutilité génitrice et la peur de la femme libérée et perverse : la femme ménopausée.

Mona Chollet - Sorcières- Éditions Zones-2018

Quant aux chats, les insaisissables, les mystérieux, les indépendants échappent au contrôle des hommes. Ils seraient ainsi l’instrument du Mal, les ennemis de l’Ordre.

Associer femmes et chats et vous obtenez un combo maudit sur le bûcher.

Crazy cat Lady

J'ai le souvenir de lectures passées où l’image de la femme aux chats était méprisée : la foldingue du quartier, la vieille fille déboussolée, ou la sorcière sulfureuse.

Cela m'avait toujours marquée sans que je sache vraiment pourquoi à l'époque.

Instinctivement, je ressentais de la tendresse plutôt que de l'ironie ou de la crainte.

Je pressentais peut-être au fond de moi un écho à ma destinée ?

Vous voulez une caricature à son sommet ?

Le personnage d'Eleanor Aberntahy, dans la série US les Simpson illustre l'archétype de la folle aux chats !

Le portrait de cette femme "folle aux chats" est typique :

• une carrière d’avocate brisée,
• célibataire, sans enfant,
• vieillissante,
• alcoolo,
• acariâtre et dépressive ;

On peut difficilement faire plus pour déplaire et apparaître comme une dégénérée sous psychotrope ! Juste bonne ou condamnée à vivre avec des chats, êtres s'il en est, inutiles et néfastes !

Peut-être cette Eleanor Abernathy est-elle victime du syndrome de Noé ? Cette maladie qui touche - comme par hasard ! - beaucoup plus les femmes* que les hommes - et qui consiste à “accumuler” comme les collectionneurs, toutes sortes d’animaux chez soi sans avoir les conditions et les ressources pour les héberger correctement.

* Les ¾ des personnes touchées par cette maladie sont des femmes ! (seules, souvent plus de 60 ans…). 

Les femmes et leur instinct de sauveuse ! Une autre histoire, vieille comme l'Humanité. Je n'en ferai pas une généralité, mais il est avéré que depuis des siècles, la femme est conditionnée par l'éducation, la religion, la société à ses rôles de soignante, de protectrice et de reproductrice.

Femme-chatte.

Avec l'émancipation des femmes, Il semble que des modèles plus modernes tordent le cou à certains vieux préjugés. Vraiment ? 

Voyez Cat Woman, dans Batman, le super héros ? Moderne, insaisissable et … sexy : le côté féminin du chat renvoie à des tendances glamour.

Catwoman est devenue un symbole de la femme fatale, associant élégance, indépendance, beauté et ambivalence

Source Wikipédia

C’est encore et toujours très cliché, n’est ce pas ?

Les dames aux chats.

Et puis, il y a ces portraits touchants de vieilles dames qui donnent à manger aux pigeons dans les squares ou aux chats dans les cimetières !

Celui-ci me fend le cœur, littéralement.

Ce qu’on dit de moi, une femme avec ses chats

Nombreux sont les préjugés sur les représentations des femmes avec des chats : images moqueuses, ironiques, qui font mine de flatter tout en écorchant quelque peu la fiabilité et l’honnêteté féminine. 

Douce et câline comme une chatte = lascivité ou attention au coup de griffe soudain !

Assez éloquent, non ?

Depuis le changement inattendu dans ma vie avec un nombre de chats grandissant chez moi (Lire aussi  Comment j'apprends à vivre avec 10 chats), j’ai constaté des réactions de mon entourage formidables mais aussi déroutantes. Des réactions avec de bonnes intentions, pas toujours avec tact ni avec bonne foi. Parfois même sans retenue aucune pour juger de façon hâtive. Le tout enrobé dans une pâte de sentiments confus de compassion, de condescendance et d'irritations.

Expressions, formules, questions déjà entendues :

Selon l'humeur, l'intention de la personne, donnez à ces expressions :

•  un ton enjoué qui se veut humoristique, ha ha ha !
•  une note de remontrance amicale : c’est pour ton bien.
•  ou un air pincé et désapprobateur, du style : ça ne se fait pas !
• Tu vis chez tes chats ? 
• Tu es l’esclave de tes chats ! 
• Pas de déco possible chez toi avec des chats, tu es condamnée au moche !
• Comment veux-tu te caser avec autant de chats chez toi ? (celle d'Adam ! racontée plus haut)
• Ton mec n’est pas jaloux de tous ces minets chez toi ?
• Tu ferais mieux de trouver un homme au lieu de récupérer tous ses chats !
• Tu veux finir ta vie toute seule avec tous ces chats ! (celle d'Eve, la copine d'Adam, divorcée mais en recherche active de mâle)
• Qui voudra de toi avec tous ces chats ?
• Faudra choisir entre l’homme ou le chat !
• Tu ferais mieux d’adopter un pauvre gosse que de s’occuper de ces chats !
• Pourtant t’es encore jeune pour t’enterrer avec tes chats ?
• Il n’y en a que pour tes chats !

Stop ou encore ?

Femme avec des chats : comment réagir 

Comment faire face aux moqueries ou aux injonctions de bonnes intentions quand on est une femme vivant avec des chats ?

Je me suis posée la question plusieurs fois, tant les situations se sont répétées et qu'à chaque fois je me disais : faut-il vraiment répondre à cela ?

Les alliés :

Identifier les personnes qui vous soutiendront : celles qui partagent vos valeurs, vos sensibilités ou votre amitié.

Généralement, vos amis - amies vous soutiennent ou vous admirent.  

Si ces personnes posent des questions, l'objectif est de mieux comprendre ou de partager des des infos avec vous. 

Vous savez qui sont ls gentils dans l'histoire : les sympas, les “toujours présents”, les fidèles.

À conserver précieusement. 

Ainsi, la bonne réaction à leurs questions (pas de questions idiotes quand l'intention est bonne) : détente, gentillesse et un brin d'autodérision !

Pour les autres, mieux vaut se blinder car les missiles à tête chercheuse de bêtise vont toucher leur cible : vous !

Vous avez dit "condescendance" ?

L’art de mépriser sous le prétexte du "bon sens" : 

• avec des mots de coach sportif : allez ! tu vas pas te laisser aller comme ça !
• avec un petit croche-patte pour vous retenir au moment de la chute : je suis là pour te sortir de ce marasme de chats !
• avec un petit "secouage" de cocotier pour vous ramener à la raison.

On n’a rien demandé, mais on nous donne quand même des avis !

Sans vouloir te juger, sans volonté de blesser, je ne veux pas paraître désobligeant.e...

Certaines de vos relations parlent ainsi, n'est ce pas ?

Dès qu’une phrase débute de cette manière, une sirène retentit dans ma tête.

(Alarme cérébrale identique  avec : pour être honnête, je ne vais pas te mentir = )

Je me méfie comme de la peste de ces phrases qui semblent toujours mettre en scène la véritable intention de la personne et sa mollesse à la repousser.

En résumé : Je vais être méchant, je vais me moquer de toi, désolé, ce n'est pas de ma faute. Je suis obligé

Prudence, donc, avec ces accents "cassants" de sincérité

La meilleure réaction : no réaction !

Raison et calme garder ? Pas si facile !

De nature susceptible, je peux vraiment mal prendre une réflexion.

J’ai des signes de colère, ou de tristesse, j’ai envie de me fendre d’une petite répartie cynique.

À la Cyrano :

À la fin de l’envoi, je touche !

Pour ma part, à la fin de l'envoi, je prends la mouche.

Mes émotions s’échauffent.

Ces mots me touchent, parce qu'ils titillent un point sensible chez moi : l’estime de soi, le besoin d’approbation des autres, mon intelligence mise en doute.

En réalité, la meilleure des choses à faire sur le moment est de... ne pas réagir !

Prendre le temps d’accueillir la remarque ou la pique, juste pour ce qu’elle est : rien que des mots enrobés de stupidité. En effet, je suis dans le jugement.. mais en silence, ça me détend !

Dans mes bons moments, quand je suis en forme, sûre de moi dans mon arène : je me tais !

Je prends ainsi un peu de recul et j'évite de dire des bêtises sous le coup de la nervosité.

Je continue de sourire en plissant les yeux et en hochant la tête.

La personne est désarçonnée par mon silence et mon sourire.

Elle ne sait que penser de cette non-réaction à sa remarque pourtant pleine d'esprit et de bon sens ! (ah ce bon sens qui a fait couper la tête à plus d'un !) 

Adam, mon cadre sup', est pris d’un doute :

• elle a compris ce que je viens de lui dire ou pas ?
• vais-je répéter ou pas ? 
• C’est stupide ce que je viens de dire au fait ; pourvu qu’elle n’ait pas entendu ou compris, ça vaudrait mieux !
• Elle est peut-être vraiment dingo, ça ne sert à rien de continuer à lui parler.

Je me remémore dans ma tête la phrase de Roosevelt cité par Brené Brown dans un de ces fameux TED vu en 2019.

En résumé : je ne laisse le droit à personne de me juger / critiquer si elle n'est pas à mes côtés en train de faire ou de vivre la même chose que moi.

La critique ne compte pas.

Pas plus qu'il ne s'agit de gagner ou de perdre.

Seul importe le courage d'avancer.

Son avis ou jugement ne m’est pas utile car non vérifié, ni expérimenté.

Son avis n'est pas ma vie, au plus du bavardage sans contenance.

À cet instant, je me dis que j’assume plutôt bien qui je suis.

J’affirme mes choix sans avoir à me justifier, j’ai confiance en moi.

Je peux me féliciter d'avoir ces pouvoirs !

On peut cependant s’interroger sur ce qui entretient ces clichés : la société, le modèle patriarcal ou certaines femmes elles-mêmes ?

Quelques consoeurs alimentent ces clichés : parce qu’elles ont une mauvaise image d’elle-même ?

Parfois, elles ont pris un chat comme on prend un antidépresseur ou une poupée à défaut d’un compagnon humain aimant et bienveillant.

J’en connais quelques-unes pour qui leur chat est un substitut animé à leur souffrance.

Un enfant, un chien, chat ou un lapin, elles vont l'engloutir dans leur puits d’amour sans fond.

La femme et le chat : association de super pouvoirs !

Plus de femmes avec des chats.

Considérons le contexte et les chiffres :

Il semble que plus des ¾ des propriétaires de chats*  sont des femmes.

* Est-on vraiment le propriétaire d’un animal ? Oui, je discute aussi ce point !

Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes : 73,7 ans pour les hommes contre 77,9 ans pour les femmes.

Veuves et seules plus tôt que les hommes, enfants partis du foyer, petits enfants grands, elles peuvent choisir la compagnie d’un animal pour s’occuper, partager, aimer comme on aime un animal : pour ce qu’il est, et pas pour ce qu’on aimerait qu’il soit.

D'ailleurs, cela est valable à tout âge.

Des stéréotypes aux bienfaits.

Finis les stéréotypes des femmes à chats : solitude, vieillesse, dépression.

On reconnaît à présent les bienfaits d’un compagnon chat dans sa vie : des études démontrent que le contact avec les animaux domestiques nous apaise, et fait baisser le cortisol, l'hormone du stress, tout en augmentant dans le cerveau, l'ocytocine, l'hormone du bonheur. (Selon Yolaine de la Bigne, journaliste, fondatrice de l’Université d’été de l’animal - réunion annuelle de grands spécialistes de l'intelligence animale qui partagent leurs découvertes.)

Quand on adopte un mode de vie qui sort des standards, on est vite catalogué d’original.e et de foldingue. Un peu comme quand on a un psy, on est forcément timbré.e.

Certains modes de vie sont mieux cotés que d’autres : question de culture, de croyances et de subjectivité.

Un type qui adore les voiliers ou les voitures est un passionné élégant.

Un autre qui adore les montres et collectionne les plus anciennes est raffiné, cultivé.

Une nana avec des chats est une dingue.

On peut être une Cat lady (pas besoin d'ajouter " crazy "!) avec une identité propre, être cultivée, raffinée, indépendante de caractère, généreuse et sociable, équilibrée, joyeuse, responsable et avec un goût certain pour les belles choses de la vie ! (Qui se reconnaît ?)

Citations de femmes ailurophiles

Des femmes indépendantes, créatrices de leur vie, au génie charismatique, ont eu des chats et des mots éloquents à leur sujet.

Elles ont assumé leur amour des chats et leur façon de vivre. 

En voici 3 :

Colette, l’écrivaine française, qui explique son amour des chats :

« À fréquenter le chat, on ne risque que de s’enrichir. Serait-ce par calcul que, depuis un demi-siècle, je recherche sa compagnie ? À l’espèce chat, je suis redevable d’une certaine sorte, honorable, de dissimulation, d’un grand empire sur moi-même, d’une aversion caractérisée pour les sons brutaux et du besoin de le taire longuement. »

C’est-i pas beau ? et Bien assumé ?

Au tour de Doris Lessing, une auteure britannique, avec un livre d'une grande finesse sur le comportement de ses 2 chattes : Les chats en particulier, Editions Albin Michel-1983.

Et Léonor Fini, une artiste peintre, qui a eu jusqu’à 17 chats.

 Je n’ai jamais vu un seul chat ordinaire.

NB : Tout ce que je lis et découvre de cette artiste décrite comme originale, est impressionnant et très drôle parfois ! Je partagerai d'autres choses d'elle prochainement !

Les chats et leurs passionnés masculins : citations.

Ils sont bien nombreux ces messieurs a adoré aussi la gente féline !

On les trouve charmants, donc !

C'est vrai qu'ils sont beaucoup moins stigmatisés que les femmes sur leurs possessions parfois nombreuses de petits poilus !

Paul Morand :

J’ai eu 100 chats, ou plutôt comme disait Michelot, 100 chats m’ont eu.

Louis Nucera :

Aimer les chats, c’est être du bon côté, une fois pour toutes !

Richelieu (comme Karl Lagerfeld plus tard) aurait légué une partie de sa fortune à ses 14 chats !

Ernest Hemingway et sa centaine de chats dans sa maison de Key West.

Charles Bukowski et son livre “On cats” dans lequel il clame son admiration pour les chats.

Paul Léautaud : a eu jusqu’à 50 chats et 10 chiens dans sa maison de Fontenay aux Roses. Il aurait recueilli 300 chats et une centaine de chiens tout au long de sa vie.

Joachim du Bellay a écrit une épitaphe de 200 vers pour son chat gris Belaud.

Mon "pape" de la catification : Jackson Galaxy https://www.youtube.com/JacksonGalaxy

Et le "Sauveur" de chats : Cat Man Chris :  https://www.instagram.com/catmanchrispoole/

Demain les chats.

(Le titre d’un livre de Bernard Werber)

Absolument !

Comme Chateaubriand, et en toute humilité :

Je travaille à la réhabilitation du chat et j’espère en faire un animal à la mode du temps. (Mémoires d’Outre-Tombe)

Ou plus exactement, j'œuvre pour favoriser des espaces de vie épanouissants pour l'humain et le chat cohabitants.

Malgré ce regard parfois de reproches et d'incompréhension, je n’ai pas honte mon nouveau mode de vie partagé avec les chats. 

J’y vois une sorte de synchronicité avec les valeurs qui sont les miennes : 

• la tranquillité (calme et méditation)
• l’agilité (adaptabilité, résilience)
• l’observation (étude, apprentissage)
• et la débrouillardise (autonomie)

Même s’il est encore nécessaire de beaucoup travailler pour permettre un meilleur aménagement des lieux de vie avec des animaux, je suis certaine que la femme peut jouer un grand rôle dans ces questions de design et de bien être.

Car, voyez-vous, un jour, ce sera un "must have" de vivre avec des chats.

Non pas d'avoir un ou deux fiers spécimens trôner dans son sofa, comme dans les anciens salons aristocratiques.

Mais bien de partager en toute harmonie des espaces répondant à nos besoins essentiels et respectifs. 

Savants mélanges d'une cohabitation réussie entre espèces.

Ce sera alors le témoignage de respect et d'entente mutuels, indispensable à une paix durable.

Woman and cats, and love and peace !

Comment assumez-vous l'attachement à votre chat ? 

Facile ou compliqué de faire face aux regards des autres ?