Je suis bien chez moi avec mes chats

Je n’ai jamais passé autant de temps chez moi.

Et j’adore ça !

Affirmer cela maintenant, en période de pandémie, c’est un peu indécent, non ?

Plusieurs d’entre vous ont peut-être mal vécu cette période inédite et complexe, ou comme moi, avoir perdu des proches à cause de ce virus.

Je crois en l'adage qui dit que dans chaque crise naît une opportunité.

Pour moi ce fut celle de mes 50 ans en 2020.

Un cap à passer, en toute intimité car confinée !

Mais aussi, un timing particulier pour :

• briser mes chaînes dans un environnement toxique,
• rompre les relations avec des personnes qui n'étaient pas bonnes pour moi, 
• me remettre complètement en perspective,
• faire évoluer mon mode de vie avec l’arrivée imprévue de plusieurs chatons chez moi.

Dans ma précédente partie de vie, je ne faisais que passer chez moi, manger et y dormir.

Rares étaient les instants de véritable laisser-aller. J'avais le sentiment de peu profiter de chez-moi.

En tant que locataire, j'étais ennuyée de payer un loyer sans jouir pleinement des lieux.

Vous commencez à saisir le sens profond de ce que le "chez-soi" évoque pour moi.

Du temps chez-moi avec mes chats

Avant : jamais chez moi.

Partir à la hâte le matin pour me rendre au travail, déposer les enfants à l’école, retrouver les bouchons sur la route, passer 8 heures ou plus au bureau, revenir en début de soirée.

De là, enchaîner sur l’inévitable seconde journée d’une mère indépendante avec 3 enfants en bas âge.

Et puis se coucher pour espérer se lever moins fatiguée le lendemain.

Vœu pieux, puisque sitôt le réveil déclenché, la seule perspective de pouvoir retrouver mon lit le soir donnait la force de me lever.

Les week-ends passaient actifs ou flemmards, avec parfois cette phrase comme un cheveu sur la soupe : "et si on sortait un peu ?"

Je ne suis pas la seule à avoir vécu ce rythme en boucle et je considère avoir été une grande privilégiée.

Les parents indés (ou solos, mais je n'aime pas ce terme !) ont des vies doublées, épuisantes, qu'ils assument avec brio sans être égaux au niveau des moyens et des ressources.

Avec mes chats, chez-nous

Depuis le confinement où se retrouver chez soi a fait sauter certaines cloisons, la vie à la maison a pris la dimension que je souhaitais.

J’ai peut-être une âme casanière, qui trouve aujourd'hui sa justification avec une activité en télétravail et un mode de vie avec des chats d'intérieur.

Je traîne ma sédentarité depuis quelques années, après avoir pas mal bougé dans ma vie jusqu'à mes 30 ans.

Un exemple : je suis rarement partie en vacances. 4 fois en 15 ans.

Chercher et payer un endroit où passer du temps que je ne passerais pas chez moi m’a souvent posé question.

Chez-soi mieux qu'ailleurs

Chez-soi : le cocon, le refuge, le nid.

Le domaine de l’intime, du personnel.

L’endroit d’où l’on part et vers lequel on revient : le camp de base, avec des notions de confort, d’espace et de décoration propres à chacun.

Le lieu où l’on dépose son armure, où l’on se protège.

Celui aussi où l’on s’autorise à être enfin soi, vulnérable, simple.

Vraiment.

Mon chez-moi je le conçois pour y être bien. Et surtout mieux qu’ailleurs.

Pour toutes ces raisons, j'ai envie que les chats se “sentent “ bien chez eux, chez nous.

Forcément.

Faire en sorte que les chats expriment le mieux possible leur nature de chat.

Ça passe par des aménagements spécifiques et du matériel de jeu et de détente.

Simplement.

Plus jamais

Au cours de mon existence, j’ai déjà vécu des périodes douloureuses où je me sentais terriblement mal chez moi.

Oppressée. Parfois agressée.

Je rentrais chez moi pour subir le stress d’une relation conflictuelle. 

Chaque respiration était devenue difficile, tous mes gestes étaient contraints, sous surveillance.

Je ne veux plus jamais revivre cela, ni l'imposer à qui que ce soit.

Mode de vie hybride : mi humain, mi félin

Quelle importance je donne au bien être chez moi aujourd’hui :

Je propose aux chats que j'ai accueilli, un environnement hybride et accueillant : mi-humain mi-félin afin de satisfaire les besoins respectifs. 

Cela ne se fait pas un en un jour. Il y a toujours un effort d’adaptation ou de compromis à faire.

Je ne renonce pas à ma déco, je l’adapte.

Les chats ne peuvent oublier pas leur nature animale, ils s’adaptent.

Nous faisons de notre mieux pour créer un environnement douillet pour tous. Cela demande du temps car le bien-être des uns n’est pas conditionné de la même manière que d’autres.

En cohabitant avec plusieurs chats, je comprends d’autant mieux que ce qui vaut pour l’un ne vaut pas pour un autre.

Un gros travail d'adaptation et de persévérance à faire tous les jours, ce n'est pas chose facile.

Tout le monde est donc heureux chez-moi ?

Non, et moi la première même si je suis tellement fière et satisfaite des progrès effectués et des projets en cours.

Je ne nage pas dans le bonheur total car l’une des chattes de la tribu vit très mal cette cohabitation.

Elle ne s’y retrouve pas et son équilibre est perturbé.

Son comportement est impacté.

Pour elle, j'ai dû aménager des endroits spécifiques et un mode de vie qui l'isole de certains chats qu'elle a déjà agressés avec violence.

J'ai consulté des comportementalistes félins et même un vétérinaire psychiatre. C'était nouveau pour moi, j'attendais beaucoup des premières consultations.

18 mois après, il y a des améliorations, mais ce n'est pas encore satisfaisant. Il me faut encore travailler avec Simba et être très, très patiente.

Si j’avais connu la catification plus tôt, ainsi que les méthodes de présentation pour les chats, je suis certaine que le stress de Simba aurait été moindre voire inexistant.

C’est pour cette raison également que je déploie tous mes efforts pour replacer l’harmonie au cœur du foyer, en sensibilisant sur les avantages de la catification.

Lire aussi : La catification est incontournable quand on vit avec des chats

Parce que c’est notre cœur qui résonne dans ces murs, nos souvenirs qu’on égrène dans les pièces, nos chats qui se sentent bien dans leurs coussinets en ronronnant sur nos canapés.

Rechercher les meilleurs moyens de nous assurer du bien-être est mon Graal.

Une démarche que je mets au service de ceux qui désirent une vie plus accomplie et plus respectueuse de la liberté de chacun.

C’est à cette condition d'estime mutuelle, que nos vies sont plus épanouies et nos relations plus authentiques.

Pour aller plus loin, tout est possible

La catification est au service du confort et du bien-être de tous les cohabitants d'un foyer. 

L'avantage de cette démarche est qu'il existe autant de manières d'être bien chez soi que d'individus.

Ce qui laisse une marge fantastique à toutes les possibilités.

De quoi nous engager sans limite !