By Rosemary Jules-Rosette

septembre 30, 2021

Comportement humain, deuil, MES CHATS MON PARCOURS

Comment vivre au mieux le deuil de nos chats

Deuil sacré Chats Chez Nous Blog

"Le petit chat est mort", titre un livre de Xavier de Moulins, paru aux Éditions Flammarion en 2020.

 Cet ouvrage fut le lauréat du prix littéraire 30 millions d'Amis 2020 (attribué en 2021 en raison de la crise sanitaire.). Pas encore lu, mais prévu bientôt.

L'expression figure aussi dans une chanson de Brel, Les Vieux, si certains d'entre vous connaissent. Et puis une chanson de Renaud, dans son album À la Belle de mai, que j'ai découvert.

Titre simple et court et à la fois, si lourd de sens. Petit ou pas d'ailleurs, quand notre chat meurt, c'est une avalanche d'émotions qui nous ensevelit et nous saisit sur place pendant quelques jours, voire plus longtemps.

Il est souvent difficile de croire que quelque chose de beau surviendra après qu'un malheur nous a frappés. Personne ne s'en rend compte de suite, mais après l'épreuve : les choses peuvent nous apparaître joliment différentes.

C'est le chemin du deuil qui nous permet de nous ouvrir à terme à la beauté de la vie : ce deuil que nous négligeons ou que nous ne nous autorisons pas, parce que "ça ne se fait pas ", "pas le temps pour ces bêtises", ou encore "ce n'est pas si important que ça".

Ce deuil abandonné, refoulé et qui nous coupe de la vie. 

Pire : cela ne rend pas hommage à ceux que nous avons aimés toute leur vie.

Bien faire son deuil est une étape sacrée pour améliorer le cours de notre vie.


Mon vieux chat Philo au soleil

©ChatsChezNous - Mon vieux chat Philo chez nous au soleil.

Après la mort, le positif.

Parler de la vie suppose aborder la mort à un moment donné.

Et vice et versa. Quand on évoque la mort, on pense à la vie d'avant, celle à venir ou celle actuelle.

Cycle de vie

La mort s'invite chez moi un peu plus ces dernières années.

C'est normal, quand on vieillit, la Faucheuse se manifeste davantage. Du moins, on a conscience qu'elle effectue sa besogne tous les jours.

Tout vivant "prend de l'âge" : nos enfants grandissent, nos parents déclinent, nos amis partent un peu trop tôt, les stars se décatissent ; même nos chats vieillissent. Il semble d'ailleurs qu'ils avancent en âge plus vite que nous.

L'âge d'un chat est environ 7 fois supérieur à celui d'un humain. C'est dire qu'un jeune chat de 2 ans a grosso modo 24 ans, et qu'une minette de 12 ans, en a ainsi 64 ! 

La mort fait partie du tout vivant, puisqu'elle en est la fin. Bizarre d'associer tous ces mots : mort, vivant, fin. En fait, c'est le cycle de la vie !

La mort peut nous emporter à chaque nouvel instant. Tiens, là, en ce moment, elle apparaît ici et là, maintenant.

J'ai beau savoir que la mort est une certitude, si proche au coin de la rue peut-être, je ne parviens pas à m'y préparer. Du moins jamais assez. Et pas du tout pour les êtres qui me sont proches.

3 chats partis en 2 ans

La mort a pris 3 de mes chats, depuis ces 2 dernières années.

Leur disparition, dans des situations différentes, me plonge encore dans une grande tristesse. En évoquant les circonstances de leur décès, je ressens encore très fort les émotions de chacun de ces moments.

Ce qui remonte le plus à la surface, c’est la notion de déchirement. Les larmes coulent sur mes joues sans que je puisse les contrôler.

Mon deuil n'est pas terminé. J'ai encore besoin de temps. C'est un fait.

Ces dernières semaines, j'ai pris conscience de l'importance de soigner la qualité de son deuil. Indispensable si l'on veut de nouveau célébrer la vie en nous et autour de nous. Notre mission de vivant est d'animer notre vie, le mieux possible. (À me noter en rappel pour chaque nouvelle journée ! )

La mort, le deuil, tout cela donne un sens à la vie qui continue. La Faucheuse et son épais manteau de deuil conduisent au renouveau pour peu qu'on intègre cette notion positive en lieu et place des ressentis si négatifs qui finissent par nous pourrir l'existence.

Du positif suite à un décès ?

Le positif après la mort... C'est difficile à admettre. Surtout quand le processus du deuil est toujours en cours, ou quand la disparition de quelqu'un ou de quelque chose nous a marqués avec beaucoup d'intensité.

Le souvenir de notre animal compagnon peut nous apporter du positif dans l'étape de vie suivante, si nous nous laissons la possibilité d'accepter de vivre désormais sans lui.

Dans le deuil, tout est affaire d'acceptation.

Accepter de ne pas pouvoir changer ce qui est : le chat est mort.

Aujourd'hui, mon chat Philo, 14 ans, n'est plus là. Il est mort dans mes bras le 29 juin dernier. C'est un fait.

Adieu Philo. La vie continue.

Son souvenir n'est pas (et ne doit pas être) un fardeau. Je le porte comme un étendard de courage et de foi. Certes, je suis triste parce qu'il me manque dans mon quotidien. Mais j'ai décidé de ne plus patauger dans le chagrin.

Pour moi la vie est là.

Pour ceux qui m'entourent, la vie est partout. Nous nous devons de continuer, c’est notre mission de vivant.

Dans mes pensées quotidiennes, le trio de mes chats disparus est ma force : Maya RIP août 2019 - Goldy Mars 2021 et Philo- Juin 2021. Je ne minimise pas le goût amer et mélancolique de leur absence.


Leur mémoire de vivants me transporte vers le meilleur à vivre de chacun de mes jours.



Maya la belle tricolore chez nous au balcon

©ChatsChezNous, Maya, la belle tricolore, sur notre balcon.

S'autoriser à faire son deuil

L'idée initiale de ce texte était de témoigner sur l'expérience douloureuse de la perte de son animal compagnon. Pour montrer combien on souffre, combien est grand notre désespoir dans les étapes de la courbe de deuil. 

Je me suis posé la question : à quoi bon ressasser tout ça ? Nous savons bien que ça fait mal. La douleur est vive, les images d'eux sont omniprésentes. 

Une démarche personnelle

Le deuil est une expérience si personnelle, si unique, qu'il ne se vit jamais de façon identique. Jamais. Cela ne nous aurait pas aidés de nous engluer dans nos peines partagées..

Mon envie est plutôt de vous inviter, de vous prier même, d'avoir le courage de faire en toute transparence le deuil de votre chat compagnon.

De bien faire votre deuil, tout comme je souhaite le faire aussi.

Il faut bien reconnaître que sous la pression du regard des autres, on ne s'autorise pas à faire son deuil. On nous demande même de passer déjà à l'étape suivante, de ne pas s'attarder : "ce n'était qu'un chat."

Le deuil de nos animaux compagnons est une démarche indispensable pour retrouver un équilibre de vie par la suite. 


Personne n'a le droit de banaliser cette situation, ni de se moquer et encore moins de l'empêcher.



Le deuil : une étape sacrée.

La web conférence à la fin du mois d'août, animée par Jackson Galaxy - mon pape à moi de la catification - m'a bien fait comprendre que le deuil de nos compagnons à moustaches était bel et bien un sujet.

Pas une chose insignifiante.

C’est une sacrée étape, le deuil. Et même une étape sacrée.

Coach en accompagnement du deuil

Stephanie Rogers intervenait auprès de Jackson, une coach américaine en accompagnement du deuil. Je ne la connaissais pas, mais ses propos super bienveillants, calmes et protecteurs m'ont permis de mettre des mots sur mon chagrin et mon sentiment de culpabilité.

En live, pendant la conférence, je suis passée de l'étape : "je suis coincée dans ma peine", à celle : "J'aime mes chats disparus et leurs souvenirs me portent vers ma réalisation.

Oui, je sais, comme ça, ça paraît un peu perché. Ça l'est peut-être, qui sait ?!  Et alors ?

Sans magie ni blabla, je me suis sentie transportée vers un champ de nouveaux possibles. C’est d'ailleurs un concept qui m'est très cher : croire et faire en sorte que les choses, les émotions se renouvellent ou renaissent, que rien ne reste figé ou perdu à jamais.


Le point de départ du deuil.


Ce que nous partageons tous, c’est ce coup de semonce à l'annonce du départ définitif de nos chats compagnons.

Philo a rendu son dernier souffle, Maya ne reviendra pas et Goldy ne se réveillera plus.

Le choc de la nouvelle nous a transpercé le cœur ; nous sommes tombés à genoux ;

C'est ici que le chemin du deuil commence.

Réactions au deuil

La colère, la peine, l'injustice, la désolation, la culpabilité... toutes ces émotions vulnérables aux multiples nuances vont nous assaillir.

Les réactions des autres vont perturber notre mise en route du deuil :

  • Ce n'est qu'un chat
  • Ne t'inquiète pas, tu t'en remettras vite,
  • Il y a plein de chats dans les refuges.
  • Il y a des morts plus importantes que celle-là.

Cela nous renvoie l'idée que nous ne devrions pas être aussi tristes au bout du compte. De ce fait, nous ne nous autorisons même pas à montrer notre peine.

Comment une mort peut-elle être moins importante qu'une autre quand elle marque la fin d'un vivant ? 

Nous savons donnons à tort et à travers de la valeur aux choses et aux êtres animés, selon que cela nous arrange. Alors, un chat, ma foi, c'est moins important qu'un être humain, qui soutiendra le contraire ?

Si nous partons du principe que ce n'est ni plus ni moins important, cela recentre le sujet : ce que nous faisons de la mort de tel ou tel vivant, ou de la perte de telle ou telle chose relève de notre sensibilité et de notre responsabilité vis-à-vis d'eux.

À nous qui avons du cœur et la tête pleine de souvenirs de vie partagée, la mort de notre chat ne peut nous laisser indifférents.

Alors assumons notre envie de pleurer, et continuons notre route pour rendre hommage à nos chats décédés.


RIP mon chat Philo

RIP Philo 14 ans, un amour de chat - ©ChatsChezNous


5 clés pour aider à faire son deuil.


Comment pouvons-nous faire au mieux notre deuil individuel ?

C'est bien ce que nous essayons de faire tous les jours : au mieux, n'est ce pas ?

Et donc, pourquoi pas le deuil, que nous avons tendance à négliger, parce que : "ça va passer ! T'inquiètes !"

Faire au mieux demande beaucoup de ressources : de l'attention, de l'effort, de la concentration, de la réflexion, de l'endurance ... 

Je n'ai pas trop le temps là, je ferai mon deuil plus tard !

Non, maintenant ! 

Plus tard, le travail sera plus difficile à fournir, le dessous de l'iceberg bien plus gros, et les conséquences de ce retardement sans doute irréversibles. Comme l'effet d'une bombe après coup.

La vie n'attend pas, le deuil non plus, si je puis dire.

Alors, j'ai essayé de réunir plusieurs clés pour nous aider à mieux vivre le quotidien après la mort de nos animaux compagnons.

Cette liste n'est pas exhaustive. Elle se veut simple et à portée de tous, déclinable selon les envies et les sensibilités de chacun.

Clé 1 : Ecrire

Une méthode exutoire bien connue : mettre en mots son chagrin. Le laisser filer au bout de son stylo, dans un carnet, sur des pages volantes, ou via son clavier dans un fichier texte.

Pour ma part, j'aime beaucoup cette clé que j'utilise au quotidien.

Cette activité me soulage, me détend. Elle m'offre aussi la possibilité d'extérioriser et de formuler les blessures ressenties et mes pensées meurtries.

C'est beau d'écrire sur la Mort, presque autant que sur l'Amour. Souvent les deux se font écho !


Beaux textes 

Quels instants j'ai encore passés là, moins de chagrin peut être que de dégoût, d'amertume, de découragement, de pitié, à voir cela, un être si beau, si bon, si innocent, toute petite chose destinée à n'être toute que, grâce, affection, joliesse, partir ainsi, mourir. Et quel contraste à ce même moment, le jour naissant, la vie reprenant, les bruits humains recommençant.

Paul Léautaud (1872-1956) - Bestiaire - Éditions Grasset -1959

Tel fut Beleau la gente bête

Qui des pieds jusqu'à la tête

De telle beauté fut pourvu

Que son pareil n'a point vu.

Ô quel malheur ! Ô quelle perte,

Qui ne peut être recouverte !

Épitaphe d'un chat - extrait - Joachim du Bellay (1522-1560)

Goldy mon petit chat

Goldy mon petit chat - ©ChatsChezNous

Clé 2 : Exprimer

Une émotion si elle est contenue, se met à gonfler dans un espace trop étroit.

Puis, elle va macérer dans son jus jusqu'à se transformer en émotions aux relents mauvais. Par exemple, la tristesse peut se muer en rancœur, la colère en haine. Si on évoque le sentiment de peur (solitude, changement d'habitude...), elle peut tourner en angoisse. 

Il convient de laisser s'exprimer nos émotions en leur donnant un cadre pour cela.

Nous avons le droit de pleurer et de prendre un temps pour nous afin d'accepter au fil des jours l'idée du départ et de l'absence. Vous n'avez besoin de l'autorisation de personne, sauf de la vôtre, pour ne pas refouler vos sensations et vous exprimer comme il vous convient.

Lutter contre ce qui est, ou est arrivé est une perte d'énergie.

Alors, laissons sortir ce qui n'a pas de place en nous.

Clé 3 : Bouger, se dépenser

Alors que la mort nous immobilise en nous clouant sur place, bouger est très indiqué pour ne pas nous laisser submerger par nos tourments.

Le mouvement implique un effort physique plus ou moins soutenu : cette mise en action du corps libère les hormones du bien-être, endorphine et dopamine pour des sensations plus douces et plus apaisées.

L'être humain fonctionne ainsi et les activités physiques vont contribuer à atténuer la tristesse.

De façon très simple, ne compliquons rien.

Vous savez quelles sont les activités physiques à votre portée ou celles que vous pratiquez déjà.

Pour moi, prendre l'air, aller marcher par exemple s'est révélé très profitable.

Me mettre au yoga (chez moi, via une application) pour des mouvements doux et fermes m'aide aussi beaucoup. Je ne suis plus une adepte des efforts transpirants dans une salle de musculation ou de courses effrénées autour d'un stade ! Je vieillis... ou j'ai besoin d'autre chose ! 

RIP Maya de ChatsChezNous Everlastinglove

RIP Maya de ChatsChezNous- Noir&Blanc ©ChatsChezNous

Clé 4 : Méditer.

Après avoir bougé physiquement, remuons l'esprit avec bienveillance.

La méditation est une pratique longue qui demande beaucoup d'assiduité et de présence.

N'attendons pas d'être un maître de la méditation pour accompagner notre deuil.

L'idée toute simple à retenir est de savoir accueillir nos pensées, sans jugement, sans peur ni honte : colère, vengeance, haine, jalousie... Et de les laisser s'écouler.

En les accueillant, nous reconnaissons leur existence, nous ne luttons pas contre leur réalité. Ainsi nous ne leur donnons pas de quoi alimenter leur matière. J'imagine toujours ces émotions comme un gros nuage qui s'évapore en perdant ses molécules au cours de son voyage dans le ciel. 

J'accompagne mes séances de méditation de mantras que je me suis appropriée : ces mots qui agissent comme des formules (presque) magiques ou comme des baumes pour me redonner courage, énergie et foi.

  • Le moment présent est toujours le bon moment
  • Rien ne dure jamais, tout a un début et une fin, c'est l'entre 2 qu'il convient de chérir.

Clé 5 : Se recueillir

Proche de la méditation, le recueil sur soi ou en soi permet avant tout de se protéger des autres.

Un moment d'introspection pour ceux qui en éprouvent le besoin : s'éloigner des réseaux sociaux, décliner une soirée ou un déjeuner parce qu'on sait qu'on aura du mal à assumer ses émotions (surtout si on s'est attaché à les refouler, à un moment, ça va sortir, voire exploser, autant éviter de le faire au cours d'un dîner entre amis!)

Montrer sa douleur sans filtre sur les plateformes ou en public, c'est un peu comme se jeter en pâture devant une foule hostile, du moins peu empathique ni conciliante.

Et cela peut nous desservir.

Je me souviens d'une femme qui s'était fait insulter parce qu'elle pleurait son chat mort sous les roues de sa voiture en sortant de son garage.

Un horrible accident. Imaginez son sentiment de culpabilité ? Il fut multiplié par 100 par les attaques des autres qui lui reprochaient son inconscience et sa stupidité.

Même un public trop compatissant, qui va amplifier notre chagrin, finit par nous engluer. 

Prenons donc le temps de nous recueillir et d'apaiser notre histoire avant d'en confier une partie au public.

Dans un second temps, on peut communiquer sur nos réseaux sociaux : plus dans un cadre de partage d'expérience : je suis triste, pourquoi je suis triste, comment j'accueille puis dépasse ma tristesse.

Une expérience aussi malheureuse soit elle peut aider ou inspirer d'autres personnes.


Une cohabitation harmonieuse au présent.

Ce trousseau de clés consiste en réalité à ne pas subir son chagrin ni s'enterrer dans son deuil. 

Écrire, jardiner, bricoler, dessiner, cuisiner, tricoter et plein d'autres activités et occupations, pour ne pas rester pétrifié dans ses émotions.

Créer un texte, un jardin, une scène, un plat, une écharpe, c’est aussi accepter la continuité des choses et de la vie.

"Ça comble le vide, mais pas le manque."

Une belle conclusion d'Angelik Panda1, qui suit  ChatsChezNous sur Instagram.

Le manque on peut vivre avec. On peut le sublimer. Par amour. C'est ce que nous apprend le deuil.

La rédaction de ce texte n'en a été que plus compliquée au niveau émotionnel.

Je m'y suis reprise à plusieurs fois sur l'écriture de ce texte.

J'ai laissé les larmes couler, et les souvenirs défiler.

En toute transparence, j'ai encore ressenti des pointes d'impuissance, de culpabilité.

Même si je sais que je poursuis encore le processus de deuil pour Maya, Goldy et Philo, écrire sur eux, pour eux et pour les autres chats de la "cats family", est un exercice salutaire.

Pour renforcer au final ma conviction de mener ma mission jusqu'au bout : celle d'enrichir notre environnement pour la meilleure des cohabitations.

Car il est essentiel de bien vivre la relation entre vivants dans le respect et l'accomplissement des besoins de chaque individu. On sait qu'un jour, l'un d'entre eux, ou nous, partira.


Autant faire en sorte que notre présent soit le plus profitable et harmonieux possible, pour ne jamais laisser de place au regret.


Je suis ...

Rosemary, et je vis avec mes 8 chats près de Lyon.

Chats Chez Nous est un blog sur la vie avec nos chats dans nos appartements ou maisons.

Vivre avec des animaux de compagnie est un véritable mode de vie et une aventure de tous les jours. Comprendre les besoins et les comportements des chats ainsi que les nôtres est la base pour de belles relations complices.

Je partage ici des ressources et des conseils pour le bien-être des petits félins tout en misant sur l'esthétique pour nos aménagements intérieurs.

 Chez nous, avec nos chats et notre déco.

Mode de vie catfriendly 

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